Témoignage de Claude


Protection miraculeuse du séïme en Haïti

Quand je marche (pendant un très court moment) dans la vallée de l’ombre de la mort...

Ce que notre Seigneur nous a permis de vivre lors du séisme survenu à Port-au-Prince, Haïti le 12 janvier 2010.

Arrivée en Haïti le 30 décembre pour un séjour de 2 semaines comme aides humanitaires et surtout en tant que chrétiens pour soulager la population (nous sommes conscients que notre aide est comme une goutte dans une étendue d’eau) Ginette, en tant qu’infirmière et moi en tant que menuisier, marqué par l’extrême
pauvreté et les besoins spirituels de plusieurs jeunes gens, nous étions sur notre retour, installé dans un hôtel à 15 minutes à pied de l’aéroport. Bien qu’étant dans l’un des pays les plus pauvres de la planète, sinon maintenant le plus pauvres, les frères (soeurs) qui organisent la mission là-bas savent bien rendre cette expérience enrichissante et pas trop exaspérante. C’est ainsi qu’il fut décidé pour ne pas être trop à la course (serré dans le temps) que nous passerions près d’une journée complète dans un hôtel "confortable".

Cet hôtel entouré d’un mur et protégé par une grille est constitué de 3 bâtiments de 2 à 3 étages, d’une piscine au centre et d’un assez vaste stationnement (ce que nous avons beaucoup apprécié par la suite). C’est ainsi, qu’aux alentours de 17:00 heures, quelques minutes seulement après que plus personne ne se trouva dans la piscine (grâce à Dieu), nous fûmes secoués. J’étais avec Ginette (ma femme) sur le balcon extérieur de notre chambre à prendre des photos de la ville quand tout commença. La première seconde, on se demande si ce n’est que les vibrations d’un quelconque gros véhicule, mais ça n’en pris pas plus pour savoir que ce que j’avais appréhendé quand pour la première fois j’avais vu la ville et réalisé combien l’avènement d’un tremblement de terre serait catastrophique pour celle-ci, était maintenant pure réalité.

Une seule chose à faire maintenant, se rendre au plus vite dans le stationnement. Nous traversâmes lachambre et le corridor pour mettre la main sur la mauvaise poignée de porte (C’est très stressant quand on sait qu’une seconde peut faire la différence). Bien qu’ayant saisi l’autre poignée, la force du tremblement me faisait valser dans le même sens que l’ouverture. Tout de même, nous nous retrouvâmes dehors sur un porche qui menait vers un escalier de béton. Il me semblait que les premières marches que nous avions à dévaler étaient en train de se fracasser. (Je vis plus tard que ce n’était que les tuiles de céramiques recouvrant les marches qui avaient volé en éclat suite aux secousses; toutefois si ce n’aurait été de l’armature de métal qui suite au tremblement était rendu visible, l’escalier se serait probablement effondré). Là en bas près de la piscine se trouvaient quelques Haïtiens dont l’un d'eux levait les bras vers le ciel en criant : “Jésus, Jésus, Jésus... !”. Je pense que tous, en ces instants, étions criant vers le Seigneur d’une façon audible ou non. Cependant, un sentiment demeurait; être le plus vite possible dans un endroit sécuritaire loin des bâtiments.

Longeant la piscine qui faisait des vagues de 2 pieds [60 cm] (ceux qui étaient là lors des premières secousses ont vu des vagues de 4-5 pieds [1,50 m]), nous nous rendîmes dans le stationnement où tous parvinrent sains et saufs. Scrutant le bâtiment que nous avions tous eu à longer pour se rendre dans le seul espace ouvert, je me rendis compte qu’un gros pot à fleurs demeurait toujours là sur l’une des balustrades à l’étage de l’hôtel. Avec un autre frère, nous allâmes tout de suite déplacer le pot sur le plancher ainsi que quelques autres qui étaient toujours demeurés en place de peur qu’une future secousse ne fasse basculer l’un de ceux-ci sur quelqu’un d’entre nous. C’est plus tard que je réalisai le miracle qui avait eu lieu. Juste au pied de cet hôtel, adossé à l’un de ses murs se trouvait un énorme vase de fonte d’un diamètre d’environ 3 pieds [90 cm] rempli de terre et renversé par le mouvement du sol. Ginette me dit plus tard que 6 hommes n’avaient pas été capables de le ramener en place. Si ce vase n’avait pu demeurer en place (même le frigidaire de notre cuisine s’était déplacé) comment est-ce possible que des vases de 30 à 50 livres [env 20 kg] fussent demeurés là sur une balustrade de 8 pouces [20 cm] de large ? De plus, le plus gros de ces vases était ronds, d’un diamètre d’environ 18 pouces [45 cm] !!! Réponses : Nous avions tous à passer sous ces vases et il fut décidé que pas un de nous n’aurait une égratignure... Peut-être sera-ce la seule fois dans ma vie où je pourrai dire que l’action d’un ou de plusieurs anges s’est manifestée sans l’ombre d’un doute. J’aurais aimé prendre une photo de ces pots toujours en place (peut-être quelqu’un du groupe en a-t-il pris une ?).

Toutefois, nous savons bien que s’il en fut ainsi pour notre groupe, il n’en fut pas de même pour tous les enfants de Dieu de cette ville! Dans quelle stupeur nous nous trouvions ! Nous savions que c’était un désastre, on voyait au loin la poussière qui montait de la ville dévastée. De temps à autre, on sentait des secousses (une soeur parmi nous en a dénombré au moins une vingtaine en moins de 18 heures). Peu après le séisme, ce fut les cris. Deux femmes âgées passèrent devant la seule grille qui donnait accès à l’hôtel en criant; “Accepte Jésus, accepte Jésus, accepte Jésus”. Peu de temps après ce fut l’un des employés qui arrivait à l’hôtel et qui décrivait à quelques-uns d’entre nous qu’il avait vu une école s’écrouler avec les enfants à l’intérieur. Il marmonna quelques choses puis se mit à chanter un cantique tout en gesticulant. Après quoi, il se mit à faire le tour de tout le monde dans la cour en nous serrant et en disant; "C’est grâce au sang de Jésus, c’est grâce au sang de Jésus... ". Étant un peu conscient de la grâce qui nous avait été faite, un sentiment de tristesse, de torpeur nous atteignait en passant à toute la souffrance autour de nous. Bien qu’empêché par la disposition de l’hôtel et de l’enceinte qui en faisait le tour de voir l’état de la ville et le désespoir des gens (ce qui était favorable pour nous, étant ainsi un peu coupé des foules qui auraient pu assaillir l’hôtel qui n’était pratiquement pas touché) nous ne tardâmes pas à entendre les cris des foules qui au loin manifestaient leurs consternations.

La nuit ne tarda pas à venir, et grâce à Dieu encore une fois, nous pûmes avoir de l’électricité par le moyen d’une génératrice et ainsi avoir de l’éclairage sur le site de l’hôtel. Seuls ceux qui connaissent Port-au-Prince peuvent imaginer ce qui pouvait suivre... L’histoire d’Haïti, c’est une succession de soulèvement, d’agitation, de révolte, etc... C’est le pays de l’instabilité politique. Aussi ne fus-je pas trop surpris quand je vis le propriétaire de l’hôtel sortir sa kalachnikov (fameuse mitraillette russe) et mettre quelques chargeurs de balle dans ses poches. Il nous raconta comment en une autre occasion, 6 de ses clients s’étaient révélés être des soldats américains et qui dans des circonstances tumultueuses s’étaient installés systématiquement sur les toits de l’ensemble hôtelier avec des mitraillettes (M50) pour éviter toute intrusion. Malheureusement, il n’eut pas toujours ce privilège, car en une autre occasion où il était seul avec son jeune fils, il eut à ouvrir le feu sur 17 Haïtiens qui tentèrent de piller son hôtel (et lui ôter la vie ?).

Bien qu’étant à seulement 15-30 minutes à pied de l’aéroport, il ne fut pas question de quitter l’hôtel. En temps normal, un blanc ne circule pas seul dans cette ville réputée pour ses enlèvements. Même, quelqu’un parmi nous connaissait une anecdote où une personne avait été enlevée et dont la famille s’était cotisée; $20,000 chaque pour payer la rançon demandée. Ainsi bien qu’attristé pour la population environnante, je pourrais dire que de se retrouver dans cette ville à attendre je ne sais quel probable secours fût une expérience ténébreuse où il ne reste plus qu’à se tourner constamment vers le Seigneur, se rappeler sa parole, ses promesses. De plus, j’avais Ginette avec moi et Lucie; on ne peut empêcher notre cerveau d’imaginer quelques atroces situations ! Allions-nous voir un bain de sang ? (je pense au propriétaire avec sa mitraillette et ses propos à l’égard des Haïtiens qui parfois utilisent les cocktails Molotov) La génératrice a fait plus que nous éclairer, le bruit qu’elle faisait couvrait les clameurs des foules. On pouvait voir au loin les lueurs de feu que les pompiers n’arrivaient pas à éteindre. À un certain moment donné, nous pûmes cette nuit-là entendre parmi le bruissement qui nous environnait, la foule entamée des cantiques à la gloire de Dieu. “Alléluia, louez l’Éternel”, chantaient-ils. Ce fût tout un réconfort pour moi que d’entendre ces gens ayant tant perdu, rendre gloire à Dieu dans une telle circonstance. Nous avions aussi chanté quelques cantiques peu après le tremblement, mais on ne pouvait comparer notre situation. C’était rassurant de savoir que dans cette ville des multitudes connaissaient Christ comme leur Sauveur (et j’espère comme leur Seigneur). Deux semaines auparavant, dans l’avion qui nous menait à Haïti, un "catholique" du Québec, m’avait confessé sans joie que 40 % de la population d’un quartier de Port-au-Prince, de Port-au-Prince même ou d’Haïti était évangélique. Nous avons même entendu le témoignage d’une personne qui ayant été aidée pour sortir des décombres s’est fait donner de l’eau, puis a été conduite jusqu’à l’ambassade canadienne. De même, le lendemain matin, Normand Lemay qui est le responsable du groupe eut l’opportunité d’avoir un transport jusqu’à l’ambassade par l’amabilité d’un des clients de l’hôtel. Lors de la secousse, quelques personnes avaient pu utiliser le cellulaire et dire que nous étions tous sains et saufs. Mais à l’ambassade, il semble qu’ils attendaient avoir de nos nouvelles. Avant de partir à l’ambassade, Normand nous avait dit que nous ne serions peut-être pas rapatriés avant 3 ou 4 jours. Comme on dirait en bon québécois, "ça a fessé" quand il a dit cela. Et le proprio de l’hôtel qui disait que la population allait réagir après une journée ou deux... Ce qui veut dire émeute, saccage, pillage, etc... Normand gardait sang-froid, c’était quand même risqué de se rendre à l’ambassade. Quel fut notre soulagement quand il revint. Et à la surprise générale, il nous stupéfia en nous apprenant qu’une escorte spéciale de 5-6 voitures et d’un autobus viendrait nous prendre le soir même pour nous reconduire à l’ambassade d’où nous serions le lendemain réacheminés à l’aéroport pour ensuite nous envoler à bord d’un avion cargo des forces armées canadiennes. Quelques heures plus tard, nous sûmes que le pire était passé; les phares d’un autobus apparurent dans la grille de l’hôtel, tout se passait comme prévu. N’en demeurait pas moins un certain stress à passer dans la ville en pleine nuit. On nous avait avertis que des dizaines et des dizaines de cadavres étaient éparpillés le long des rues. Nous avions convenu ensemble de ne pas prendre de photos sur le chemin. Il nous semblait que c’eut été déplacé de photographier les gens dans une telle affliction. Ainsi le long du parcours, je ne vis que quelques cadavres recouverts d’un tissu, mais tout autour n’était que désolation. Nous étions stupéfaits de voir des bâtiments à l’allure moderne complètement détruits tout le long du parcours, et les foules qui semblaient ne pas savoir où aller. On apprit plus tard par des policiers de l’ambassade que des mécréants faisaient circuler de fausses alertes de tsunami pour que les populations des parties basses de la ville montent vers les collines pour ainsi se livrer aisément au pillage. Cela expliquait pourquoi il y avait tant de gens le long des routes ce soir-là.

Après une bonne nuit passée directement sur la surface du terrain de tennis de l’ambassade (je vous assure que même si la surface était dure, ça faisait toute une différence avec la nuit précédente, je pense même avoir dormi 3-4 heures !) on nous a servi des boissons chaudes et une petite portion de gruau. (Ils étaient eux-mêmes rationnés) À dix heures, nous fûmes reconduits à l’aéroport. L’avion qui devait nous ramener eut à survoler l’île pendant 3 heures tellement le trafic aérien était intense. Nous savions maintenant avec toutes les troupes militaires qui se tenaient là qu’il n’y avait plus rien à craindre. Je dis cela, car même des policiers militaires qui étaient à l’ambassade et qui en avaient vu d'autres avaient vraiment hâte de quitter l’endroit. Beaucoup de gens voulaient rentrer dans l’ambassade, mais avant l’arrivée de renfort, je pense qu’il n’y avait pas grand monde (policiers ou militaires) pour garder la place. Ayant passé 2 semaines dans un pays où l’on sent et voit que les gens ont une certaine crainte de Dieu, j’appréhendais des situations où de nouveau j’aurais à être confronté à l’esprit "supposément rationaliste / critiqueur / superficiel / agnostique / orgueilleux et moqueur" qui caractérise si bien tant de québécois. Je n’eus pas à attendre longtemps, car là, sur le site de l’aéroport, tandis que nous attendions la venue du C-117 (avion militaire)sous le chaud soleil d’Haïti j’eus un entretien avec deux hommes, qui la journée précédente avait été épargné d’être enseveli sous les décombres d’un édifice de l’ONU. J’osai affirmer que des choses terribles tel ce tremblement de terre étaient prévisibles, le Seigneur-Jésus les ayant annoncés dans le contexte de son futur retour. Il m’avoua son profond désaccord et j’en profitai pour lui parler des prophéties réalisées dans le retour des juifs en terre promise. Mais mon interlocuteur n’ayant, il me semble pas saisi certaines données historiques, choisit de clore la discussion; son coeur n’était pas disposé à entendre des choses qui ne faisaient pas son affaire… La discussion fut donc courte. Moi, je bouillais à l’intérieur !

Seigneur, donne-nous d’être patient comme tu l’es pour ceux qui nous entourent, qui sont aveuglés, voilés, qui pensent connaître, mais qui n’ayant pas l’amour de la vérité sont sur un chemin qui, s’ils ne s’en détournent à temps, les mènera vers quelque chose de plus effroyable que n’importe lequel des désastres, guerres ou fléaux que l’homme ait vu ou imaginé.

Claude Massana
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Témoignage de George


Un prêtre catholique rencontre Jésus
Aux yeux de l'Eglise catholique, je reste prêtre, "sacerdos per aeternam", (prêtre pour l'éternité). Mais est-ce vrai, puisque maintenant je rejette ce rôle ? Après avoir été prêtre catholique pendant seulement cinq ans, j'ai reporté ma fidélité sur la prêtrise de Jésus-Christ et sur elle seule, sans intermédiaire aucun, et pour toujours, car c'est lui qui est mort pour mes péchés. Pourquoi ce changement radical ?

Ayant reçu une éducation à la fois traditionnelle et rigoureuse dans une famille catholique, jamais je n'avais examiné en profondeur ma vie religieuse et le contenu de ma foi. J'allais à l'église sans trop penser à ce que je faisais, et je me soumettais de façon routinière aux préceptes des évêques. Ces derniers n'étaient-ils pas les véritables garants de la vérité, un "pont" entre Dieu et son peuple ?

Mon père, qui avait fait ses études chez les Jésuites, a veillé à ce que je reçoive une éducation très stricte. J'ai appris combien il était important de m'appliquer à l'école, d'obéir à mes parents, et avant tout, de mener une vie pieuse. Il fallait du courage pour confesser publiquement une foi religieuse quelle qu'elle fût dans mon pays natal, en République Tchécoslovaque, car les communistes persécutaient tous ceux qui manifestaient une vie spirituelle sous une forme ou une autre. L'Eglise catholique vivait dans l'illégalité. Le gouvernement interdisait la lecture des livres et des revues théologiques. Mon père, fervent catholique, a même été brièvement incarcéré à cause de sa foi. Malgré le danger, nous allions à l'église tous les dimanches, et chaque jour nous disions une prière avant les repas et avant d'aller nous coucher. Une fois par semaine, nous invoquions Marie en récitant le chapelet.

J'aimais servir la Messe ; l'odeur des cierges et de l'encens me plaisait, ainsi que les merveilleuses sonorités de l'orgue. Je me réjouissais de mériter le privilège d'être tout près de l'autel, là où le prêtre "offrait Jésus en sacrifice, sous les apparences du pain et du vin". Je trouvais tout cela mystérieux et passionnant. Pendant vingt-cinq ans j'ai eu des activités à l'église de l'Archevêché, un immense et magnifique édifice gothique. Je servais "la sainte messe", je tenais parfois l'orgue pendant les liturgies, je participais aux réunions de la paroisse, et je faisais des lectures bibliques. Jamais je n'oublierai les extraordinaires célébrations de Noël ou de Pâques. Souvent je me frayais un chemin dans la neige et le froid pour aller à l'église de bonne heure le matin, et je ne repartais que l'après-midi. Quand j'étais étudiant à l'Université, j'allais à la messe de six heures tous les matins.

A l'âge de vingt-huit ans, je travaillais comme informaticien. En tant que violoniste, je participais à des concerts publics ; mais j'ai décidé que l'idéal, pour ma vie, serait de me mettre au service de Dieu en faisant des études pour devenir professeur, car l'enseignement me plaisait beaucoup. Je souhaitais aussi conserver des activités musicales. Comme il était impossible de recevoir une formation de prêtre en République Tchécoslovaque, je me suis enfui : en passant par la Yougoslavie, j'ai gagné l'Italie, et là, avec le statut de réfugié, j'ai commencé des études de philosophie et de théologie à l'Université du Latran.

C'est une mission internationale catholique allemande qui a financé toutes mes études à Rome pendant cinq ans. Elle m'a beaucoup aidé. J'ai reçu tout ce dont j'avais besoin pour mes études, et pour être franc, je dois dire que j'ai pris plaisir à ce système de "vie en communauté". Il offrait beaucoup de confort et j'avais peu de responsabilités. Cependant, je voyais parfois la "puissance catholique" à l'œuvre dans la formation religieuse des futurs responsables d'église ; je voyais aussi l'hypocrisie qui s'attache à l'obéissance aveugle aux autorités. Mais j'ai fait de mes études de théologie mon centre d'intérêt exclusif, sans accorder beaucoup d'attention à ces questions importantes.

Par ailleurs, dans le cadre de ma formation, d'autres aspects du catholicisme me sautaient souvent aux yeux. J'ai commencé à mémoriser le contenu du "Magistère de l'Eglise". "Magistère" veut dire "autorité pour enseigner". Cette autorité avait établi un enseignement immuable : nous ne pouvions aucunement en débattre, ni manifester le moindre désaccord. J'ai vu là une autre forme de communisme, une sorte de "communisme ecclésiastique" qui clamait en substance : "Tout ce qu'on vous dit, faites-le, et taisez-vous !" Ce refrain n'avait rien de nouveau pour moi : je ne l'avais que trop entendu dans le système totalitaire communiste. Tout cela m'a beaucoup fait souffrir. Cela m'a poussé à réfléchir.

Cette interdiction de réfléchir et d'agir m'a toujours beaucoup troublé, je dois le dire. Etant mathématicien, j'aime ce qui tombe juste ; j'aime qu'en fin de compte, on puisse attribuer une valeur spécifique à toutes les "inconnues". J'ai donc commencé à avoir des doutes en étudiant l'histoire des dogmes catholiques et la théologie de Thomas d'Aquin, qui repose entièrement sur la philosophie païenne d'Aristote. En fait, d'un point de vue catholique, j'avais trois "torts" : je me suis mis à lire la Bible, je me suis engagé dans une réflexion personnelle sur toutes les déclarations et toutes les pratiques de l'Eglise romaine, et j'ai commencé à désobéir à mes supérieurs.

Je me suis efforcé d'étudier par moi-même, et de chercher les réponses aux questions que je me posais. Je lisais volontiers la Bible, et surtout j'aimais en faire l'exégèse. Cela m'a fait comprendre que ma vie spirituelle était envahie par les rendez-vous, par la bureaucratie, et par toutes sortes de distractions. Les écrits du théologien et psychologue allemand Eugène Drewermann, sur l'incapacité de l'Eglise catholique à "guérir", confirmaient à mes yeux l'absurdité des pratiques catholiques obligatoires face au plan salvateur de Dieu. J'ai dû reconnaître mon incapacité à obéir à toutes les lois que doit observer un "saint prêtre" : il fallait dire chaque jour les longues prières du Bréviaire, célébrer jusqu'à trois ou quatre messes par jour, entendre les confessions, et diriger d'innombrables enterrements. A moins d'avoir soi-même été prêtre de paroisse à Rome, (où ne viennent à la messe que des personnes âgées ayant un besoin superstitieux de rendre un culte aux statues et de pleurer aux enterrements) on ne peut pas savoir à quel point j'ai souffert dans mon esprit. Il était absolument impossible de faire bouger quoi que ce soit ; j'ai tout de même essayé de changer un peu cette mentalité italienne. Mais cela se retournait toujours contre moi ; on ne manquait pas de dire que j'étais jeune et inexpérimenté, et que je venais de l'étranger.

Cela faisait à peu près trois ans que j'étais incapable de prononcer les paroles : "Je t'absous". Je les trouvais blasphématoires. J'ai commencé à réfléchir aux enseignements de la Bible : "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité." (1 Jean 1:9). "Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé." (Romains 10:13).

Quand j'observais l'Eglise catholique de l'intérieur, j'avais l'impression d'être dans un vaste supermarché, où tout s'achète à prix d'argent : les sacrements, les intercessions, le paradis pour un cher disparu, le pardon, et même la grâce ! Tout cela reposait sur le principe : "Tu dois !", et sur d'innombrables devoirs. Mais désormais j'étais en quête de la foi authentique selon Dieu, de la foi conforme aux Ecritures. Voici ce qu'enseigne la Parole de Dieu : "Etant donc justifiés par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d'avoir eu par la foi accès à cette grâce dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l'espérance de la gloire de Dieu." (Romains 5:1-2).

J'ai toujours été convaincu que tout chrétien est "prêtre", au sens où le proclame l'Ecriture sainte : "Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière." (1 Pierre 2:9). Je n'ai jamais accepté la distinction que fait le catholicisme entre les prêtres et les moines d'une part, et d'autre part les "laïcs" qui ne servent pas le Seigneur à plein temps. Sur ce point, ma pensée était déjà conforme à la Bible et je n'aurais donc probablement pas dû être ordonné prêtre. Mais voilà, j'hébergeais l'espoir de voir changer l'Eglise catholique, comme semblaient l'annoncer certains documents de Vatican II. Quant au "purgatoire", j'avais toujours eu des doutes à son sujet, même au temps où je me préparais à la prêtrise. Je voyais bien que c'était une notion purement philosophique au sujet de l'âme humaine, une notion étrangère à la Bible, parce que le Seigneur a dit : "En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit à celui qui m'a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie." (Jean 5:24).

En fin de compte, après avoir passé sept ans à lire la Parole de Dieu et à y réfléchir, après avoir relu l'histoire du développement des sacrements et des divers dogmes ecclésiaux, j'ai commencé à voir clair. Je me posais la question : "Combien de messes, et combien de souffrances me faut-il accumuler pour être sauvé ?" Cette question me hantait constamment, tout au long de chaque cérémonie. Puis en mai 1999, j'ai marqué un temps d'arrêt, et j'ai médité sur cette parole de la Bible : "Sans effusion de sang il n'y a pas de pardon." (Hébreux 9:22).

"Donnez-moi un point d'appui, et je soulèverai le monde", disait Archimède. Je vois où il est, ce point d'appui, ce point absolument fixe : il s'agit du Christ Jésus des Evangiles, du Fils de Dieu, mon Seigneur et Sauveur. Tout le reste est secondaire ! La structure compliquée de l'église hiérarchisée, les anciennes traditions humaines et les dogmes changeants sont à côté de la question.

J'avais l'habitude d'administrer les sacrements à des paroissiens fort âgés. Quel contraste avec les églises évangéliques où l'Evangile était vécu, où les jeunes chantaient pour le Seigneur avec beaucoup d'enthousiasme ! Après avoir personnellement connu les superstitions et les rituels complexes du catholicisme, j'ai trouvé sur ma route des gens qui vivaient dans la liberté de Christ, qui est la Vérité en personne. Je me suis souvenu de ce qu'il avait lui-même dit : "la vérité vous affranchira." (Jean 8:32).

Dès 1999, j'avais compris que j'étais devenu un problème pour le système catholique romain. A l'occasion d'activités musicales, j'ai fait la connaissance de deux missionnaires de l'Association des Baptistes Conservateurs (Conservative Baptist International Mission Organization). Tout comme certains autres prêtres, je savais me donner un air supérieur et audacieux, comme pour dire : "Le catholicisme possède la vérité : alors arrière de moi, espèce de protestant !" (Cela se dit encore aujourd'hui à Prague, où les catholiques restent fiers d'avoir fait brûler vif Jan Hus, il y environ six cents ans.) Chose étrange, j'avais encore à découvrir que non seulement ces missionnaires étaient la douceur et la courtoisie même, mais encore qu'ils mettaient en pratique l'Evangile de Christ dans les divers domaines de leur vie. Ramené à plus de modestie, j'ai commencé à les voir plus souvent. J'assistais aussi à leur culte du dimanche, quand j'arrivais à m'échapper du confessionnal entre deux messes. Ils m'ont offert de nombreux livres, que j'ai tous lus. Pourquoi donc ? C'est que jamais rien de semblable ne m'était encore arrivé, et tout à coup, je me sentais porté dans une autre direction…

Quelle beauté dans la simplicité et la véracité de cette source unique, accessible à tous : les saintes Ecritures ! Béni soit le Saint-Esprit qui m'a ouvert les yeux ! Ce sont les Ecritures qui m'ont appris la foi personnelle dans le Seigneur. C'est lui qui m'a trouvé, et le sang qu'il a versé sur la croix me procure le pardon de mes péchés. Il la fallait, cette intervention souveraine du Saint-Esprit, car spirituellement parlant, j'étais mort. Dès lors, cette parole de l'Apôtre Paul devenait vraie pour moi : "En effet, la loi de l'Esprit de vie en Jésus-Christ m'a affranchi de la loi du péché et de la mort." (Romains 8:2). Etant donné qu'il y a un lien direct entre la rédemption opérée par Christ et le ministère du Saint-Esprit, je vois maintenant qu'au temps de ma prêtrise je commettais une erreur de nature à damner les âmes, quand je donnais au baptême des nouveaux nés la place qui doit revenir à l'action directe du Saint-Esprit. En effet, comme le dit l'Ecriture, "Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est esprit." (Jean 3:6). L'intervention du Saint-Esprit était absolument indispensable pour que je vienne à Christ en tant que pécheur ; et c'est ce même Saint-Esprit qui applique la rédemption de Christ à tout pécheur qui met sa foi en Christ seul pour être sauvé.

Oui, les voies de Dieu sont insondables, et le Seigneur Dieu est infiniment grand. Quand on a quarante ans, on reste capable de rêver un peu ; cependant, une chose est certaine : les transformations qui sont survenues dans ma vie n'ont rien à voir avec un goût pour l'aventure. En fait, dans sa grâce, Dieu a répondu à ma quête de la Vérité, et à mon désir de connaître le sens de l'Evangile.

J'ai été baptisé en juillet 1999. Par cet acte symbolique, j'ai pris l'engagement de suivre mon Seigneur et seul Sauveur, en marchant dans l'obéissance, dans une relation personnelle avec lui. C'est lui qui m'a appelé à croire et à me faire baptiser. Enfin cette parole se réalisait dans ma vie : "Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira." (Jean 8:32).

Je rends grâce au Seigneur de m'avoir appelé, car il m'a tiré du sommeil et mis à cœur de le chercher. Je lui rends grâce de m'avoir donné le courage et la force de tout quitter en faisant confiance à Jésus-Christ, le Seigneur et le Sauveur qui m'appelle par mon nom. Avec lui, toutes choses sont possibles, et rien n'est impossible ! Je remercie le Seigneur Jésus-Christ de m'avoir aidé à trouver le bon chemin qui me permet de vivre selon la Vérité, au lieu de mener une existence pleine de zèle religieux et de "mérites", mais où règne la mort spirituelle. Je remercie les missionnaires rencontrés, et leurs merveilleuses familles. Cela est certain, Dieu les a mis sur mon chemin au bon moment ; ils ont ajouté les quelques gouttes qui me font dire : "ma coupe déborde". Que Dieu vous bénisse tous, pour toutes vos bontés ! Aujourd'hui, je peux proclamer avec joie : "Voici, Dieu est ma délivrance, je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien ; car l'Eternel, l'Eternel est ma force et le sujet de mes louanges ; c'est lui qui m'a sauvé." (Esaïe 12:2).

Par-dessus toutes choses je loue le Dieu Souverain, qui m'a sauvé par sa grâce, et qui m'a purifié et racheté par le sang précieux de Christ. Que sans cesse je puisse le servir, en exprimant ma gratitude, mon amour, et mon admiration sans bornes pour ce Seigneur Dieu tout-puissant.

C'est avec joie et reconnaissance que j'annonce le message de l'Evangile. Le Seigneur Jésus-Christ est prêt à accueillir tout pécheur qui s'approche de lui. Lui seul est capable de vous réconcilier avec le Père. Il est là, et il accepte de vous accueillir. La révélation qu'il vous accorde par l'Ecriture sainte est celle de la vérité et de l'amour dans son Saint-Esprit. Parmi ceux d'entre nous qui avons passé de longues années dans une religion fabriquée par l'homme, beaucoup entendons retentir à nos oreilles ces paroles terribles qui sortent de sa bouche : "Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur ! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux." (Matthieu 7:21) Aucun de ceux qui se bornent à reconnaître l'autorité de Christ, à croire à sa divinité, à ses perfections et à sa rédemption, n'aura la moindre part dans le salut de Dieu s'ils s'en tiennent là. Seuls y entreront ceux qui auront fait la volonté du Père. Prenez garde, ne vous appuyez pas sur des rituels ; que votre foi soit en Christ à l'exclusion de tout autre. Des multitudes ont été trompées et ont péri pour l'éternité parce qu'elles se sont appuyées sur un mensonge. Le Seigneur Jésus a montré on ne peut plus clairement la volonté du Père quand il a déclaré : "L'œuvre de Dieu, c'est que vous croyiez en celui qu'il a envoyé." (Jean 6:29).

En lui, en Christ Sauveur et Seigneur, George Kucera.


LaTrompette.net

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Témoignage de Didier


Une relation personnelle avec Jésus

Je suis né dans une famille chrétienne. Mes parents étaient vraiment engagés, et l'atmosphère familiale fut une vraie bénédiction pour moi, il faut l'avouer.

Dès ma plus tendre enfance, ma mère tenait un club d'enfants à la maison, donc j'ai pour ainsi dire baigné dans l'enseignement des valeurs chrétiennes. J'ai beaucoup entendu d'histoires de la Bible, des histoires sur Jésus et son enseignement. J'ai été imprégné de cette atmosphère joyeuse et droite, et c'est tout naturellement qu'à l'âge de 7 ans, avec ma maman, j'ai donné mon cœur à Jésus dans l'intimité de ma chambre.

Voilà. J'étais devenu enfant de Dieu. Du moins c'est ce que l'on m'avait dit. Et c'est donc ce que j'ai pensé pendant longtemps.

Donc, suivant la « tradition familiale », je me suis rendu bien sagement « à l'église » pour « assister au culte » tous les dimanches matin. Je mettais mes plus beaux vêtements bien repassés et lavés pour faire honneur à Dieu, et je suivais tranquillement mes parents, mon frère et mes deux sœurs sur les bancs de l'école du dimanche. J'ai été un des meilleurs dans la recherche des versets de la Bible, et à l'église je m'efforçais d'être le plus « chrétien » possible. Oui, l'église était pour moi une bonne petite couette douillette où il faisait bon se réfugier le dimanche matin. Et en dehors de l'église, je me débarrassais du manteau de « chrétien » pour redevenir un garçon « du monde » la semaine. Je me sentais deux personnes en une.

Cette impression ne fit que se renforcer à l'adolescence. Je commençais à vouloir m'affranchir de mes parents, et sortais de plus en plus, en discothèque avec des amis, où dans les bars à la sortie du lycée. Mais dès que je venais à l'église le dimanche matin, je devenais le chrétien que j'avais toujours été. Je baignais dans une atmosphère pieuse et m'y sentais bien. Certains week-ends nous avions des rencontres entres jeunes chrétiens, et là, nous nous amusions bien, sans vraiment penser au monde alentour, enfermés qu'on étaient dans le cadre d'une propriété appartenant aussi à des chrétiens. Le « cocon » était sur moi et l'intérieur y était douillet. Pour rien au monde je ne devais en sortir. Mais la semaine était tout autre. Là je retrouvais mes amis du lycée, et nous faisions les 400 coups, sans que je pense le moins du monde à ceux de l'église, et aux valeurs chrétiennes. J'étais chrétien le dimanche et du « monde » la semaine. Bientôt, j'appartins à deux mondes différents, qui avaient deux façons bien distinctes de penser, et je me sentais bien dans ces deux mondes !

Puis vint le moment de partir au service militaire, et là j'eus la peur de ma vie. Une bonne « cuite » monumentale, une absence d'une demi-heure, et un réveil plus que douloureux me fait poser une question : qui suis-je vraiment ? Où sont mes priorités ? En fait la vraie question que je me suis posé a été : Qui est Dieu pour moi ? Étais-je vraiment chrétien ?

Et cette question va me titiller longtemps. A l'assemblée où j'allais avec mes parents, je ne me sentais plus vraiment à ma place. Je voulais autre chose. Je sentais qu'il me manquait quelque chose, mais quoi ? Ou plutôt qui ?

C'est alors que je rencontrai la personne qui allait changer ma vision du christianisme.

Avec un ami d'enfance, j'ai été invité chez un homme d'une cinquantaine d'années, que je prenais pour un vrai « marginal » des églises, étant un peu rêveur sur les bords. Hésitant , je répondis à l'invitation et l 'écoutai d'une oreille distraite. Jusqu'à cette phrase que je n'oublierai jamais : « Soit on est pour Jésus soit on est pour le monde ! » Disait-il. « mais on ne peut pas être pour les deux. A un moment il va falloir choisir ! » Il ne me parlait pas spécialement, mais je sentis dans mon cœur que Dieu s'adressait à moi par son intermédiaire.

Là deux uppercut me laissèrent KO. D'abord je venais de comprendre que Dieu n'était pas simplement de belles histoires anciennes de deux mille ans ou de bonnes actions du dimanche, mais qu'il était là près de moi, et qu'Il me parlait ! Sacrée leçon pour moi qui me prenait pour un chrétien depuis près de vingt ans ! Le deuxième coup qui m'acheva fut de voir que j'étais entre deux mondes et qu'il fallait que je choisisse ! Ma vie bipolaire me plaisait beaucoup et jamais j'aurais cru devoir la changer, mais là encore, Dieu me dit : Stop ! Mon gars, si tu restes là tu mourras ! « Voici tu as devant toi la mort et la vie : choisis la vie afin que tu vive ! ». Le soir dans mon lit, j'eus une vision : J'étais debout et soudain, la terre sous mes pieds se fractura et le trou sous moi commença à s'agrandir, et j'avais un pieds sur chaque côté ! Le trou s'élargissait et je commençais à faire le grand écart. J'étais incapable de me décider : Où aller ? Sur le côté « monde » ou sur le côté « Jésus » où Dieu lui-même m'appelait ? J'avais peur, j'étais terrifié mais le trou grandissait toujours... J'allais tomber dans l'abîme... Et là je reçus le verset : « Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ! » Et encore un autre verset : « Je connais tes œuvres, je sais que tu n'es ni froid ni bouillant. Oh ! Si tu étais froid ou bouillant ! Mais puisque tu es tiède, je te vomirai de ma bouche ! » (Apo 3-15). Il n'y a pas de milieu. Pas de place où on peut se mettre à l'abri. Pas même dans une église !... Alors je pris la main que Dieu me tendait et il me tira de son côté ! Ouf !... et là, je me réveillai !

Je fit alors une prière fervente, et commençais enfin à dialoguer avec Jésus, comme j'aurais du le faire depuis près de vingt ans ! Là, dans la même chambre qu'à 7 ans, je donnai enfin VRAIMENT mon cœur à Dieu. Je compris enfin que Dieu m'appelait, m'attendait, pleurait après moi, me tendait la main, et me guiderait dans ma vie future, comme le ferait une personne, vivante, avec qui on peut communiquer 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, qui nous écoute, et qui nous parle. Personnellement.

Ce fut ma rencontre avec Dieu ! Le vrai Dieu, et non celui que je m'étais forgé jusque là. Je ne voulais plus d'un Dieu théorique que l'on ne priait que rituellement le dimanche matin, mais je voulais vivre en relation avec un Seigneur et maître, et qui serait en même temps un ami fidèle. Je voulais être un vrai chrétien, quoi !

Je vous assure que ma vie ne fut plus jamais la même ! Bien sûr je tombai encore, mais je savais désormais que Jésus serait là pour me relever, pour me pardonner mes erreur si je les lui confessai humblement... Et savoir Dieu autour de soi, ça change les priorités, croyez-moi !

L'avez-vous rencontré personnellement ? Alors, laissez-le vous parler, et croyez-moi, être chrétien prendra tout son sens !
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Témoignage de Danièle


Choisie depuis la fondation du monde

Je ne me rappelle pas le premier jour où j'ai cru que Dieu existait. Il doit remonter à ma petite enfance, mais je l'ignore.

Ma mère était Témoin de Jéhovah, mon père était catholique non pratiquant, mais très croyant, pro-bible et pro-juif. C'est Lui qui a nourri mon désir de recherche et mon amour de la Bible et des Juifs. Ma mère m'emmenait tout le temps chez les TDJ, et un soir, j'appris qu'on aurait la vie éternelle un jour. J'avais cinq ans, et je venais de perdre mon grand-père. Je venais d'apprendre qu'un jour je le reverrai, et que dans le futur, j'aurai la vie éternelle. Je me rappelle encore aujourd'hui de cette immense joie qui avait bondi dans mon coeur d'enfant. Quand on est rentré à la maison, j'ai couru vers mon père, et j'ai crié : "Papa, tu savais qu'on avait la vie éternelle ?" Et il me répondit en souriant : "Oui, bien sûr !" Je n'en revenais pas ! Tout le monde autour de moi était au courant d'une si merveilleuse nouvelle, et je ne comprenais pas que personne n'avait songé à m'en parler avant ! Cela me fait sourire aujourd'hui, car on fait souvent peu de cas de ce qu'un jeune enfant peut croire...

Donc, j'ai toujours cru en Dieu. Mais évidemment, mon cheminement avec Lui a été très labyrinthique. Mon chemin avec Dieu ressemble à la course-poursuite de la Sulamithe et de Son Bien-Aimé. Toujours à se chercher, souvent à se manquer de peu, mais toujours à la quête l'un de l'autre...

En grandissant, je suis devenue une TDJ assez pointue au niveau connaissance, et très vite, je me suis rendue compte des discordances entre leurs enseignements et ce qui était écrit dans la bible. Me poser des questions fait partie de ma nature, mais ce qui m'a surtout étonnée, c'est que je n'ai jamais trouvé un seul TDJ capable de répondre à mes questions avec intelligence à l'appui de la bible, ils répétaient toujours comme des perroquets les mêmes enseignements rabâchés lors des réunions, ça tournait en boucle et mes questions dérangeaient. Bref, “bon témoin de Jéhovah” ne rime pas avec “bon lecteur de la Bible”. Il fallait toujours expliquer la bible (leur Traduction du Monde Nouveau) avec leur multitude de livres humains. C'est donc parce que j'étais une témoin de Jéhovah passionnée que je suis allée jusqu'au bout de ce qu'ils enseignaient, et que finalement, il n'y avait pas grand'chose à découvrir de concret.

A 17 ans, en sortant du lycée à vélo, des Gédéons distribuaient des nouveaux testaments gratuits à tout le monde, et j'ai rangé le petit livre bleu dans ma poche arrière de jean's. A la maison, je me suis mise à lire cette version "Louis Segond", et je fus surprise de l'amour de Dieu pour les humains. Je ne me rappelais pas avoir lu ces versets dans la bible des TDJ, alors j'ai commencé à vérifier les deux versions pendant plusieurs mois, et ce qui était illisible et incompréhensible dans la version TDJ devenait clair comme de l'eau de roche dans la version Segond. Je découvrais donc avec joie le nouveau testament que j'ai lu avidement pendant des mois. Arrivée en faculté, je me procurai une Bible complète version "Jérusalem" et je continuai mes découvertes de Dieu et de Sa Parole, seule, dans ma chambre, en priant cette simple prière que je n'oublierai jamais : "Père, je ne sais plus distinguer ce qui est vrai et faux dans tout ce qu'on m'a appris pendant ma jeunesse, et je n'arrive pas à faire le tri dans la multitude des informations que j'ai reçues. Alors je veux effacer tout ce que j'ai appris, et ne garder que deux certitudes : Tu existes ! et La Bible est entièrement vraie, même si je ne la comprends pas !" A partir de cette prière, faite dans le secret de ma chambre où le Père se trouve, comme il est dit dans la Bible, mon cheminement a pris un nouveau tournant.

Quelques mois plus tard, en 1996, j'avais alors 20 ans, je suis partie en vacances chez une de mes soeurs que je ne connaissais pas car elle vivait dans le sud de la France, et qu'elle avait 18 ans de plus que moi. Là, je découvre une communauté de chrétiens évangéliques, dont mon beau-frère était le pasteur. Contrairement aux TDJ que j'avais fréquentés toute mon enfance, ils furent les seuls à répondre à mes questions en toute simplicité, notamment sur la question des juifs... Je découvre alors le sens de nombreux versets que je ne comprenais pas jusque là. Je suis restée chez eux quatre jours seulement, mais c'était très riche en conversations sur la Bible et sur Jésus. Le soir, en discutant avec ma nièce, Yasmine, qui avait mon âge, je lui demandai de me prêter sa Bible, une Thompson (c'est une bible d'étude avec concordances). Je la feuillette et je vois des versets écrits en rouge, et elle m'explique que ce sont les paroles de Jésus qui sont ainsi mises en relief. Je tombe sur ce verset : (dans Matthieu) "Jésus vint de Galilée au Jourdain, vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s'y opposait, en disant : c'est moi qui ai besoin d'être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Et Jésus, répondant, lui dit : Ne t'y oppose pas pour le moment ; car c'est ainsi qu'il nous convient d'accomplir tout ce qui est juste. Alors il ne s'y opposa plus." Je me suis alors rendue compte que je n'étais pas baptisée au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ! Je ne pouvais pas rentrer chez moi sans être baptisée ! J'en parlai à mon beau-frère, qui me dit que, d'habitude, on ne baptisait pas les personnes si vite, sans un minimum d'enseignements. Je lui répondis alors : "Philippe, dans la Bible, a rencontré un eunuque à qui il a parlé de Jésus. Et immédiatement, l'eunuque lui demanda ce qui l'empêchait d'être baptisé, et Philippe le baptisa sur le champ." Alors, mon beau-frère me baptisa le soir même. Puis je repartis chez moi, pour finir mes études. La Bible fut et resta toujours mon principal enseignant.

Je fréquentais alors différentes églises évangéliques qui se critiquaient les unes les autres, voulant m'expliquer ce que chacune avait de plus que les autres... Cela me chagrinait, et je voyais bien que cela n'avait rien à voir avec ce que Jésus nous demandait. Certaines de ces églises ont disparu, d'autres sont apparues... Un jeu de taquin bien bizarre à mes yeux. Mais dans chacune d'entre elles, assise sur leur banc, je demandais à Jésus ce qu'il en pensait, et à chaque fois, il me disait : "Ici aussi, Je suis." Et toutes ces années, je ne me suis jamais sentie "attachée" à une église ou à une dénomination car, bien que Jésus m'avait dit qu'Il s'y trouvait, je L'ai aussi toujours vu assis à mes côtés, et jamais en train de nous enseigner. Jésus était comme un invité invisible à toutes ces églises qui parlaient de Lui, sans même savoir ce qu'Il en pensait ou ce qu'Il aurait aimé nous dire. Tandis que, dans ma chambre, avec ma Bible et la prière, de nombreuses explications m'étaient données, je ressentais Son amour pour moi, et j'apprenais à Lui dire mon amour, en m'inspirant des paroles du Cantique des Cantiques, et des Psaumes. Je découvrais avec Jésus une relation personnelle, intime, bien plus concrète que tout ce que les églises faisaient, avec leurs orchestres bruyants, et leurs grands moments de prières visibles sur le devant de la scène, etc... J'assistais à de grands spectacles à l'église, mais je vivais un quotidien plus concret avec Jésus chez moi, bien plus difficile à gérer que ma position assise sur les bancs de l'église.

J'ai, à ce moment-là, rencontré l'homme que Dieu avait créé pour moi avant la fondation du monde, comme il est dit dans la Bible, et j'en parlais à l'église de mon beau-frère dans le midi. Mais, avec force détails et explications, on me convainquit de le quitter car il n'était pas évangélique. Prête à tout pour Dieu, pensant que c'était Sa Volonté, je quittais Jean-Michel, tombant peu à peu dans une dépression qui dura des années. (Je tiens à dire, aujourd'hui, que j'ai pardonné à cette église ce qu'elle m'avait poussé à faire. D'ailleurs, il y a quelques semaines, ma soeur du midi m'a demandé pardon pour cela... Amen)

Décrochant mon diplôme de prof, je commençais ma "vie active" assez dégoutée des églises... J'étais alors très perplexe sur ce qu'elles disaient et me demandaient de faire... Je n'arrivais plus à distinguer la Volonté de Dieu à mon égard, tout devenait confus. J'ai alors fait un choix atroce, et j'ai vécu une relation morbide et désastreuse qui faillit me coûter la vie. C'est alors que j'ai vécu la seule période de ma vie pendant laquelle je n'ai plus voulu croire en Dieu. En 2001, j'ai dit au-revoir à Dieu ainsi : "J'ai quitté Jean-Michel par amour pour Toi, en pensant que c'était Ta Volonté. Aujourd'hui, je me laisse mourir de chagrin et de peur dès le réveil jusqu'au coucher. Ca ne peut pas venir de Toi ! C'est donc que Tu n'existes pas ! Je ne Te parlerai plus jamais ! Et si Tu existes, alors prouve-le moi, en me rendant Jean-Michel !" Et je n'ai plus parlé à Dieu... Cela a duré six mois. Six mois plus tard, en une seule nuit, Dieu m'a délivrée de l'enfer que je vivais et m'a rendu Jean-Michel !

Nous avons aujourd'hui un petit garçon de cinq ans et demi. Nous sommes tous les trois des disciples du Seigneur Jésus-Christ. Nous n'avons aucune religion ni église humaine, car nous sommes l'Eglise de notre Seigneur Jésus-Christ. C'est Lui qui décide et qui bâtit son Eglise, et non pas nous et notre volonté.

La suite de l'histoire ? C'est Jésus qui conduit. Mais je sais que "les hauts et les bas" que j'ai vécus ne venaient que de moi, et de mon éloignement de Dieu. C'est toujours mouvementé quand ce n'est pas Dieu qui conduit. J'apprends aujourd'hui à L'écouter, à Le voir, à me montrer ce que je dois faire... "Je fais ce que je vois faire au Père" devient ma ligne de conduite journalière, du moins, j'essaie. J'ai débuté un blog expliquant ce que je vis au jour le jour, car la vie avec Jésus est en perpétuel mouvement, rien n'est figé. Je viens de Lui, je retourne à Lui. Nous formons une alliance. Voici mon témoignage. Il est long, car ce témoignage a 33 ans ! Il semble inachevé, car il l'est... La vie avec Lui continue. A suivre !

Danièle, appelée aussi "Clochette"

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Témoignage de Sarah


Dieu pardonne les erreurs

Tous d'abord bonjour a tous ! Et que Dieu vous bénisse ! Je m'appelle Sarah, j'ai 20 ans et je suis née à Strasbourg. Ma maman est portugaise née au Mozembique (ne me demandez pas de vous expliquer, ce serait trop long !). Mon papa, lui est né à Strasbourg en France, tout comme mon frère. Je voudrais témoigner de ma belle rencontre avec le Seigneur. Cela est très difficile pour moi, mais j'ai pris mon courage à deux mains et ça y est !

Depuis mes 14 ans j'étais une jeune fille difficile avec beaucoup de caractère et je souffrais énormement. Je croyais tout connaître, mais je m'enfoncais pas a pas. Je pensais que mes parents ne m'aimaient pas car il n'y avait jamais aucun signe d'affection de leur part.

C'est à cet age là, alors que j'avais rencontré un homme plus agé que moi que j'ai fais une fugue. J'étais tombée amoureuse de lui par oposition au manque d'affection de mes parents. Alors je suis parti à Paris pour le rejoindre et là, mes parents on tout fait pour me rechercher. Cette soudaine attention de leur part, m'a fait comprendre que mes parents m'aimaient en fin de compte. Il ont reussis à me trouver et je suis retourné vivre auprès d'eux.

Les jours passaient et rien ne s'arrangeait néanmoins. Les conflits avec ma mère reprenaient, je lui criais dessus ! En colère, il m'arrivait même des envies de lever la main sur elle... mais heureusement, mon Père est toujours intervenu a temps pour m'en empêcher. S'en sont suivies plusieurs autres tentatives de fugues, me sentant toujours perdu dans mon milieu familial.

Arrivée à l'âge du lycée, c'était de pire en pire. Non seulement la situation ne s'arrangeait pas, mais je l'empirais : Absentéisme, tabac, conflits... nouvelle fugue ! A mon retour volontaire chez mes parents, ce fut le choc : Ma mère me demande de repartir, de quitter la maison. Déchirement, mal au coeur... elle me rejete ! Elle n'a même pas chercher a me retrouver cette fois ci. Plutard, j'ai biensur compris sa souffrance par ma faute, et je la comprend.

De retour dans la rue, une amie voulant m'aider me propose de rencontrer un homme, un gitan, pour me marier avec lui. Coincé, c'étais la seule solution a l'horizon, c'était ça ou je vivais dans la rue. J'ai accepté et suis allée vivre avec lui. Cet homme ne ma plaisait vraiment pas, et la vie en caravane fut un calvaire... aucune hygiène ! Mais je n'avais pas le choix, j'ai fini par m'adapter. Un jour, je l'ai surpris a se droguer... ce fut un choc ! Dans quel histoire est ce que je m'étais mise !?! Je n'avais toujours pas de nouvelles de mes parents, depuis plusieurs mois loin d'eux déjà.

Plutard je suis tombée enceinte, et je l'ai réellement voulu, ce n'étais pas un accident, je me souviens même avoir prié pour ça (tout en ne connaissant pas le Seigneur). Il me fallait donc des soins et un suivie médical, mais comme on voyageait beaucoup, ça devenait difficile. J'ai quand meme réussis a me rentre dans un hopital, et on m'a demandé ma carte vitale (carte d'assuré à l'assurance sociale française). Je n'avais pas de carte, pas le moindre justificatif, ni même ma carte d'identité ! L'hôpital a donc téléphoné a mes parents, et j'ai eu ma mère au téléphone. Après 8 mois sans nouvelles, j'étais contente de l'entendre. Ca m'a chamboulé, j'ai tout raconté a ma mère, ma vie actuelle... et que j'en avais vraiment marre de vivre comme ça, dans ces conditions minables avec un homme que je n'aimait pas en plus. J'ai donc tout quitté, et suis retournée chez mes parents, ravie de les retrouver !

Mon ex à essayé longtemps de me retrouver, il venait régulièrement pleurant, criant... aujourd'hui encore ! En est venu la question du bébé que je portais, biensur je voulais le garder ! Il y avait une vie en moi, mais ma mère ne le voyais pas comme ça, et voulait que j'avorte. Pour moi c'était hors de question, mais finalement je me suis laissée convaincre, et j'ai avorté de cette grossesse. Ca a été très difficile, avec ma mère nous en avons longtemps pleurées.

Après avoir réussis a faire le deuil de tout ces évenements, j'ai essayé de mener une vie plus droite. Toujours malheureuse néanmoins en moi meme et rebelle, j'ai trouvé un travail. Et là, une de mes collègues était chrétienne et me parle de sa foi, de son Seigneur... elle me parlait avec tellement d'amour, c'était touchant, et intriguant en meme temps. J'ai voulu en savoir plus, et un jour en passant devant une église, j'ai été poussée a y entrer. Il c'est passé quelque chose en moi, je me suis mise a pleurer sans même savoir pourquoi. Par la suite, cette collègue m'a offert une Bible, j'ai commencé a la dévorer, j'étais passionnée par Dieu ! C'est comme ça que je l'ai connu, qu'il c'est révélé a moi, et qu'il m'a appelé a Lui.

J'ai vécu tellement de choses belles quand j'ai rencontrer le Seigneur, Il ma sortit de l'enfer ou j'étais, Il ma pardonner et Il m'aime ! Aujourd'hui j'avance avec Lui, je ne suis pas parfait, je fais des erreurs encore mais j'apprend. Aujourd'hui, j'ai réussis par la grâce de Dieu à toucher ma mère et mon futur mari, Dieu travail dans leurs coeurs.

Je suis tellement heureuse et comblée de cette rencontre que je voudrais dire aux personnes qui ne sont pas encore décidées : Oui, Jésus vous aime vraiment et oui, Il vous sera toujours fidèle jamais, Jamais Il ne voys décevra, Il est celui qui donne l'amour parfait et la paix parfaite !

Que Dieu vous bénisse et qu'il vous touche par son amour !
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Témoignage d'Anitah


Reconstruction de vie

Je m'appelle Anitah, je suis née le 29 novembre 1976, un soir d'hiver glacé, ainée de la fratrie. Sont nés ensuite mon frère Matthias, et la petite dernière, ma soeur Lise. Nos parents tous deux enseignants, nous ont donné une éducation assez stricte, mais juste. Nous vivions dans une grande maison confortable au coeur de la campagne Drômoise, ma région que j'aime tant.

Scolarité classique, enfance tranquille, rien de très particulier. Arrive l'adolescence et ses questionnements, ses rebellions, ses joies et ses peines... et comme toutes les jeunes filles du monde, j'aimais les choses du monde. Encore une fois, rien de spécial. Mes études se poursuivent avec brio : Bac Litérraire, Fac de Psycho...

C'est a cette époque là que j'ai connu le 1er drâme de ma vie, et il m'est encore difficile d'en parler même maintenant. Qui dit Université, dit aussi soirées étudiantes dans la décadance et tout ce qui va avec... Et une nuit, sur le chemin du campus, apres une fête bien arrosée, une amie et moi nous sommes faites agressées et violés. Après cet évenement ma vie a basculée, j'étais détruire a tous les niveaux, et mes étudent en ont fait les frais également, j'ai abandonné en milieu de parcours. De retour dans le cocon familiale, j'essayais de me reconstruire difficilement et de trouver encore un sens à ma vie.

J'apprends a ce moment là que mon frère Matthias a vécu lui aussi un chamboulement dans sa vie, mais d'un autre ordre. Il me disait "J'ai rencontré Jésus, il faut que je te raconte !". Complêtement désintérressée par cette révélation de folie, je l'ai écouté avec amour nénamoins... Et voilà qu'il se met à me parler de Bible, de Seigneur, de nouvelle naissance, d'évangile, de sacrifice, de Dieu qui m'aime... Bof ! Rien ne faisait vraiment écho dans mon coeur encore en souffrance.

Le temps passe et continue à me détruire de son silence... Je me sentais comme morte, inexistante, vide ! Matthias me disait qu'il priait beaucoup pour moi, et qu'il connaissait un moyen pour que je me sente mieux, il fallait que je fasse la rencontre de Jésus, me disait-il ! Au départ, son histoire m'amusait, puis ça a fini par me facher sevèrement, au point d'interdire a mon frère de prier pour moi, et de me reparler encore de son Dieu tellement bon pour lui, qui ne faisait rien pour moi !

Haine, colère... j'appelais la mort durant mes nuits, espérant qu'elle veuille bien me prendre avec elle et que je ne me réveille plus jamais. Rien n'y faisais ! Mes parents ont également tout essayé pour me faire sortir de cet état depressif... mais il me fallait un miracle ! Au bord de la déchéance, dans un ultime élan de vie, je crie a Dieu "Pourquoi tu ne fais rien pour moi ! Sauve moi si tu es Dieu !". Presque instantanéement, je me suis sentie investie de sérénité, un calme interieur, une paix, une tranquilité que je n'avais encore jamais connu auparavant. Je me suis endormie légère, pour une fois.

Le lendemain matin, je parle a mon frère Matthias de cette étrange expérience de la veille dans la nuit. Il a littérallement sauté de joie en apprenant la nouvelle ! Son explication : Je venais d'ouvrir une petite porte au Seigneur dans mon coeur. Il est vrai que je sentais en moi une chaleur, une source nouvelle qui c'était engouffré et me tenait chaud. Une lueur d'espoir était apparue me redonnant un peu d'espoir pour la suite.

Quelques semaines plus tard, mon état nerveux s'étant stabilisé entre "bof et peut être", mon frère me parle d'une rencontre dans son église, une soirée d'évangelisation... j'ai vu venir l'arnaque gros comme une maison ! Car même apres l'expérience que j'avais vecu, mon esprit cartésien refusait toujours de croire qu'il y ait un Dieu. Cependant, je l'accompagne ! Nous nous rendons donc a Montélimar dans son assemblée pour cette soirée d'évangélisation. Au cours de cette rencontre, j'ai été saisie par l'Esprit de Dieu, convaincu de son existence, de son amour pour moi et pour l'humanité... je me suis avancée pour recevoir la prière, l'appel du Seigneur sur ma vie. C'était en juin 2000.

Une vie nouvelle commenca pour moi ! Je découvrai la VRAI VIE. Soif de reconstruire sur du neuf, avec Jésus pour berger de mon âme. Je suis maintenant une nouvelle personne. Mon Seigneur m'a appris l'amour, le pardon, la compassion... j'ai pu me reconstruire par la grâce de Dieu, et je peu dire aujourd'hui que je suis guérie, mon passé ne pourra plus me rattraper.

Avec mon frère, nous avons donc tout 2 appris à connaître Jésus ensemble, nous vivions notre foi ensemble, ce qui nous a rapproché, nous étions devenu inséparables. Ces années ont été pour moi jusqu'a ici les plus belles de ma vie. Notre bonheur commun c'est malheureusement évaporé avec la disparition de Matthias, décédé dans un accident de la route en 2004. Ma soeur et moi, étions dans la voiture également, nous nous en sommes sorties toutes les deux avec quelques blessures insignifiantes, Dieu merci. Ca n'a pas été le cas pour notre frère, qui est mort sur le coup. Quelques mois d'incompréhension et de combat... J'abordais maintenant ma foi seule, j'avais perdu mes repères, perdu mon frère. Ce fut très difficile, et aujourd'hui encore je ne peu pas parler de lui sans verser une larme.

J'ai ensuite chuté durant quelques temps, ne supportant plus cette solitude brutale, j'ai cherché refuge dans les bras d'un ami, qui est ensuite devenu mon fiancé. Il était non-chrétien, et par amour pour lui j'ai tout sacrifié... meme ma foi, révolté contre Dieu, qui m'avait prit mon frère bien-aimé. Aveuglée par l'amour que je portais pour cet homme, je n'ai pas vu qui il était réellement... et je le laissais me maltraiter, me battre, m'abuser, me manipuler... Apres 1 année de vie commune, il m'a laissée du jour au lendemain, m'annoncant qu'il me quittait pour une autre. Cet abandon quoique difficile a supporté a été pour moi néanmoins une délivrance. Et je bénis le Seigneur pour celà.

De retour dans ma solitude, je suis tombée face contre terre devant le Seigneur dans la repentance et le honte, lui demandant pardon pour cette trahison. Dans sa bonté, sa miséricorde et son amour infini, le Seigneur m'a pardonné et m'a reprise sous son aile protectrice. Autant vous dire que ma vie sentimentale en a pris un coup, et actuellement je ne suis pas prête a retenter l'expérience du couple. Je me soumettrais a sa volonté quoi qu'il en soit, car lui seul sait ce qui est bon pour moi. C'est a partir de ce moment là ou mon prénom a prit un H. D'Anita, l'ancienne, je passe a Anitah la nouvelle. Je me reconstruis petit a petit avec le temps et Dieu aidant, et voilà bientot 6 années que tout celà est derrière moi, et j'en parle a ce jour pour que ça celà serve maintenant de témoignage. Dieu est celui qui insuffle la vie, il restaure, rebatît, il est l'espoir des vies brisée et démolies par l'humanité. IL EST AMOUR ET PAIX !

Après celà, le Seigneur m'a conduite dans une formation au métier de sage-femme. 5 années de grâce et de plénitudes, durant lesquels le Seigneur a agit avec puissance dans ma vie, m'enseignant par sa Parole et son Saint Esprit et entourée de frères et soeurs en Christ aimant et patient.

Aujourd'hui de retour dans ma région, je poursuit la voie que le Seigneur a tracée pour moi. Reconstruite, solide, car mes fondements sont en Christ, c'est sur le roc que je bâtit. Que le Seigneur me donne de pouvoir porté beaucoup de fruit pour Lui.

Dieu vous bénisse !
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Témoignage de Cédric


Dieu est fidèle et miséricordieux

J'ai eu une enfance sans souci de bien-être avec une éducation catholique que je ne suivais que d'un œil. Mon père était chef d'entreprise, je vivais dans une grande maison avec piscine... toujours bien habillé, école privée... Mais à l'adolescence, tous commence à s'écrouler. Difficulté dans l'entreprise de mon père (que j'ai failli perdre à l'âge de 14 ans à cause d'un infarctus). Je suis mal dans ma peau, rebelle, agressif et violent et on m'oriente vers les psys et les arts martiaux ce qui m'a rendu encore plus agressif et violent... je tapais dans n'importe quoi (portes, murs, placards,) pour calmer mes crises de nerf. J'étais attiré par la musique "Hard et Métal" surtout celle qui représentait le diable. Suite à ces problèmes de santé et d'entreprise, mon père se met à la recherche de Dieu en commençant par la religion catholique. Je trouvais ça complètement nul et face à mes crises, mon père faisait bloque, ce qui m'enervait encore plus. Un jour, dans sa voiture, il tombe sur une radio chrétienne, au début il trouve ça débile mais s'accroche, ce qui l'amène à rencontrer un pasteur. Je ne m'étends pas la dessus... ensuite ma mère suit. Ils m'ont demandé si un jour je voulais les accompagner et je leur ai dit oui pour leur faire plaisir (en pensant qu'ils me lacheraient la grappe après). Finalement je suis resté et je fais la démarche, j'arrête les arts martiaux... et me fait baptisé. Malgré tous cela, ça ne m'a pas empeché d'avoir des problèmes (et oui la vie avec Dieu n'est pas un long fleuve tranquille mais ça en vaut la peine) et en 1999 nous nous faisons expulsés de notre maison et nous nous retrouvons plus bas que terre. A partir de ce moment là, je perd le contrôle de moi-même "je pète les plombs" (je passe aussi les détails). En 2000 le service national arrive, j'étais content de pouvoir partir de chez moi et de me faire recadrer. Juste après je m'engage chez les chasseurs alpins appellés "les diables bleus" et je faisais ma vie sans Dieu, sans bible... etc . Je me met à fumer, à faire des bringues à se foutre minable en buvant le plus possible et puis je me suis mis à coucher avec des filles de gauche à droite pour avoir un tableau de chasse (et je n'en suis pas du tout fière). Je pars faire des opérations extérieurs (OPEX) tels que la Bosnie et la Côte d'Ivoire et c'est là aussi que nous allons avec les copains voir des prostitués. Un soir (toujours en Côte d'Ivoire) il y a eu des coups de fusils tirés en l'air, alors nous sommes sortis en alerte avec fusil à la main chargé et armé et là je me suis retrouvé devant un soldat Ivoirien je l'avais dans ma ligne de mire et je ne voulais qu'une seule chose c'est qu'il tire pour que je puisse le TUER. Cette vie militaire à durée 6 ans. A la fin de mon contrat, je pars à NANCY faire une formation professionnelle de musique. Un autres univers... et je continuais à faire ma vie comme bon me semble et je rencontre une fille qui deviendra plus tard ma fiancée. A mon retour chez moi (dans mes montagnes), je fais le point de ma vie passée et je me suis dit "quelle vie pourrie mon garçon". Alors à genoux je demandais pardon à Dieu et me je me suis remis à lire la bible. J'ai tous recommencer mais avec Jesus dans mon cœur et il me demanda en premier temps d'arreter ma relation avec ma fiancée mais au début je n'écoutais pas. Dieu s'en chargea (ça fait mal sur le coup mais heureusement qu'il a fait). Dieu tel un potier me refaçonne à son image et je suis heureux de l'appartenir.

Conclusion: je voudrais simplement souligner que Dieu est AMOUR, il est FIDELE et MISERICORDIEUX et que par le sang de l'agneau nous sommes lavés de nos péchés.

A lui soit la GLOIRE pour L'ETERNITE !! AMEN
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Témoignage de Samia


De l'Islam à Jésus

Je m'appelle Samia aujourd'hui j'ai 32 ans et j'ai donné mon coeur à JÉSUS il y a maintenant 16 ans. Ma vie n'a pas toujours été facile, très rude même. Je suis née dans une famille musulmane algérienne et extrêmement Islamique. Depuis toute petite, je baignais dans l'Islam. J'habite en France et j'ai grandi à Marseille. Mes parents étaient vraiment des musulmans fanatiques. À la maison, on n’entendait que le Coran à longueur de journée et mon père passait son temps à lire le Coran à haute voix. Donc, impossible pour nous d'écouter autre chose que du Coran, car tout le reste était censé venir de Satan.

Nous sommes neuf enfants, dont, aujourd’hui, six CHRÉTIENS. Enfant, je me suis toujours sentie rejetée par ma famille. Mes parents se disputaient à longueur de journée, et je suis née aussi dans la violence. Mon père était d'une violence incroyable. Un jour j'avais 4 ans et j'avais fait pipi au lit comme les enfants qui ne sont pas propre tôt. Mon père est venu dans ma chambre, il a renversé de l'alcool à brûler sur mon corps et m'a enflammée avec une allumette. Brûlée au troisième degré, j'ai été transférée dans le grand centre des brûlés à Montpelier en hélicoptère. 16 jours dans le coma et j'ai échappé de peu à la mort. On me lavait comme dans une machine à laver, on épluchait les peaux de mon corps comme on épluche un poivron qui vient d'être mis dans un barbecue ou au four. Puis j'ai été mise en chambre stérile : on ne me parlait qu'à travers une vitre. Impossible de voir mes parents, ou frères et soeurs. Quand je suis rentrée chez moi, on a continué à me prodiguer des soins et GRÂCE A DIEU, je fus guérie totalement, avec, quasiment plus de séquelles. La violence n’avait pas cessé pour autant ! Alors j'avais pris l’habitude de vivre avec cette violence.

Plus tard, je suis devenue musulmane et fière de l'être. Pour moi, le fait d’être musulman n'avait rien à voir avec la violence de mon père. J'aimais Mahomet, mon cher et tendre prophète, de tout mon coeur. Mon père me faisait apprendre le Coran avec une ceinture à côté de moi. Si j'avais le malheur de mal prononcer un seul mot de la sourate, je me faisais battre. Ce fut si souvent le cas que je ne compte même plus les coups de ceinture, gifles ou autres violences que j'ai dû recevoir, à cause de la violence de mon père.

Mes parents étaient analphabètes et c'est moi qui m'occupais de tout ce qui était administratif, et si j'avais le malheur de me tromper en écrivant une somme sur un chèque ou en écrivant sur une enveloppe, je me faisais battre. Mon père à même tué sa première femme par coups et blessures. Elle laissa derrière elle 6 enfants en bas age. Il furent tous placés en famille d'accueil ou en foyer.

Le temps passait et je grandissais dans cette violence. Moi aussi je devenais violente. Échec scolaire, marre de la vie,… et la maladie me rattrapa. Mes parents m’avaient placée dans une école catholique et tous les jours que DIEU faisait, quand je sortais de l'école, je finissais par me réveiller à l'hôpital… Examen sur examen, et un jour on découvre que mes ovaires était envahis de kystes, avec un liquide à l'intérieur. On parlait même d'une tumeur à l'utérus. Quand j'appris cela, j'avais 15 ans . Le médecin arrive et annonce à mes parents que je pourrais jamais avoir d'enfants et que je devrais être opérée en urgence.

Mon père ne pensait qu'à une chose : ma virginité. Il demande au médecin :
- Allez-vous l'opérer par en bas ?? (donc le vagin). Le docteur lui explique que l’on va tenter de ne pas abîmer le ventre. Mon père dit alors :
- Hors de question ! c'est Allah qui a donné la maladie, c'est à lui de la guérir sans qu’on la touche. Le docteur fut dans l’embarras, et lui dit :
- Monsieur, il faut agir vite, votre fille souffre.
Mon père prit rendez-vous sur rendez-vous avec des imams, talebs, etc ... pour qu'ils prient pour moi et chassent la maladie, mais elle empirait de jour en jour. J'étais tout le temps dans les hôpitaux. Analyse sur analyse, radios, échographie, etc...

Rien à faire jusqu'au jour ou je rencontre une de mes soeurs dans le métro de Marseille. Ma soeur m'a reconnue : cela faisait des années que je l'avais perdue de vue et moi, je ne l'aurai jamais reconnue. Elle m'invite chez elle, on commence à prendre connaissance de nos vies respectives, elle m'écoute et me parle de JESUS… Et là, je lui dis :
- Tu es folle ! Je n'aurai jamais du te connaître, car moi je suis musulmane. Mon prophète, c’est Mohamed… Je me suis mise à crier de toutes mes forces mais elle, elle reste calme. Puis elle me dit :
- Face à ton mal-être, Samia et à ta maladie, il n’y a que JÉSUS qui peut te guérir et te sauver.
Je quitte sa maison en la traitant de "Sale chrétienne" ! Évidemment, ma maladie était de plus en plus terrible. On m'opère en me faisant une célioscopie pour enlever les kystes. Mais rien n’y faisait. J'avais mal, mal et encore mal intérieurement et extérieurement. Je voulais en finir j'en pouvais plus. Je me rappelais ce que ma soeur m'avait dit . JÉSUS, JÉSUS, ce nom retentissait dans mon ESPRIT.

Un jour, je séchai les cours pour aller voir ma sœur. Je lui demande :
- S'il te plait fait quelque chose pour moi. Je n’en peux plus !
Je pleurais sans cesse. Ma soeur se mit à prier pour moi et je rencontrai ses amis CHRÉTIENS. Incroyable, mais ces gens-là, je les enviais : ils avaient une PAIX et UNE JOIE DE VIVRE QUE MOI JE N'AVAIS PAS. À cette période, je me rendis pour un examen à la clinique et le chirurgien confirma à ma mère que je ne pourrais jamais avoir d'enfants. Là, c'était le comble. De plus en plus déprimée… Alors, ma soeur me dit :
- SAMIA, si tu acceptes JÉSUS dans ta vie, JÉSUS est plus grand que la médecine.
Je n'avais plus rien à perdre après les talebs, marabouts, imams etc... Il me restait que JÉSUS. Alors, je dis à ma soeur :
- J'accepte JÉSUS !
Et je me mis à pleurer. Ma soeur m’a prise dans ses bras et a commencé à prier et à chasser la maladie au nom de JÉSUS. Instantanément, je sentis une chaleur incroyable tout autour de mon être extérieur et intérieur. Une chaleur, un AMOUR, que jamais je n'avais connus. Je ne voulais plus rentrer chez moi !

Lors de ma visite chez le chirurgien, tout avait disparu. Il me déclara guéri et non strérile. Ce docteur s'appelait Mr L'EVEQUE, chirurgien à la clinique la Feuilleraie à Marseille. Il fut incroyablement étonné, et moi je disais qui m'avait guéri, JESUS ! Il s’est tû. Aujourd'hui j'ai trois enfants je les ai eus sans aucun problème. Là, j'ai commencé à vivre ma nouvelle FOI en JESUS en cachette, je lisais ma bible le soir pendant que tout le monde dormait avec une lampe torche sous ma couette. J'avais vraiment soif de la parole de DIEU. J'allais à l'ÉGLISE en cachette de mes parents et vivais ma FOI en cachette et je fus baptisée par mon pasteur.

Une nouvelle vie commença pour moi. Finie la déprime, finie la violence, le mal-être, etc. L'AMOUR ET LA JOIE DE DIEU étaient en moi et ne m’ont plus jamais quittée jusqu'à aujourd'hui. JÉSUS EST LA LUMIERE DE MA VIE, IL EST LE SANG QUI COULE DANS MES VEINES, MA RESPIRATION, MES POUMONS. SANS LUI IMPOSSIBLE DE VIVRE ! Satan me rattrapa des années après. Je quittais Marseille car mes parents voulaient me tuer à cause de ma FOI et je n'en pouvais plus de vivre dans la violence. J'ai vécu 7 mois chez un de mes frères mais impossible d'y rester. Mon frère faisait partie des frères musulmans à l'époque (aujourd'hui il est CHRÉTIEN). Donc je pris un appartement. Je travaillais mais la solitude me pesait énormément.

Noël arriva et mon frère m'invita à passer Noël avec eux. Bien sûr c'était pour moi l’occasion de ne pas être seule. J'acceptai et un homme très charmant me demanda de l'épouser. J’ai refusé catégoriquement en lui disant clairement :
- Moi, je suis CHRÉTIENNE et je ne me marierai jamais avec un non CHRÉTIEN. Je veux quelqu’un qui partage la même FOI que la mienne. Il m’a répondu :
- Tu sais, moi, tous mes amis sont CHRÉTIENS MAGRÉBHINS évangéliques. Je lui ai demandé si c'était vrai, à quoi il a répondu : « oui ».
En plus il me dit :
- Qui te dit que moi, je ne deviendrai pas CHRÉTIEN. J'ai été séduite. Mes soeurs et frères CHRÉTIENS était partis en convention CHRÉTIENNE, donc ils n'étaient pas là : ils m'auraient arrêtée en disant :
- Stop, SAMIA, danger !
Mais satan savait ce qu'il avait à faire. Une semaine après j'étais fiancée et trois mois plus tard mariée. Si j’avais pu faire machine arrière je l'aurai fait.

Aujourd'hui je suis toujours mariée à mon mari qui est un homme extraordinaire. Il m'a persécutée et menacée pendant des années, mais aujourd'hui il me respecte, il ne pratique pas devant moi et ne m'impose rien, il m'aime en tant que CHRETIENNE MAGREBHINE et ne peut pas faire sa vie sans moi. Il me l'a dit et à enfin accepté qui j'étais après 13 ans de mariage dans la lutte et le combat et, là aussi, c'est JÉSUS et SEUL JÉSUS qui a le pouvoir de changer le coeur d'un homme surtout celui de mon mari, car il était très dur avec moi à cause de ma Foi. Par contre, lui, ne m'a jamais battue.

Je protège mes enfants de l'Islam. D'ailleurs il aiment JÉSUS et suivent mon chemin. J'en ai voulu longtemps à mes parents, surtout à mon père, mais quand j'ai découvert la vie du prophète de l'Islam et ses commandements dans le Coran, j'ai enfin pu pardonner à mes parents leur violence, car ce sont les commandements de l'Islam : violence, tuer, se trouvent dans plusieurs sourates du Coran. J'ai compris aussi que mes parents étaient des victimes de l'Islam et non des coupables.

Aujourd'hui, certes je ne vais pas à l'église le dimanche car je ne veux pas que JÉSUS soit une source de conflit dans mon couple et surtout je ne veux pas perturber mes enfants, mais je fais un travail pour DIEU sur des forums, sur Internet, afin d'évangéliser des musulmans en leur expliquant qui est JÉSUS. Je vis ma FOI sur Internet, je lis la BIBLE et je vais à l'église en semaine quand mon mari travaille.
Il y aussi des prédications sur Internet, la louange pour louer mon DIEU, les cultes etc... JESUS ne m'a jamais lâchée. Il est là, il est vivant, il RÈGNE DANS MA VIE, JE L'AIME DE TOUT MON CŒUR. IL EST MA FORCE, ET MA RAISON DE VIVRE.
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Témoignage de Marie-Hélène


De la DDASS à la maison du Père

Je suis une chrétienne née de nouveau et baptisée depuis 1989. J'ai connu le Seigneur alors que j'étais agée de 10 ans. Cette année là, j'ai appris que j'étais une enfant issue de la DDASS. Tout c'était alors écroulé autour de moi, j'ai subie plusieurs années de moqueries, de risées, d'humiliation, je ne disais rien à mes parents adoptifs et je me suis enfermée dans la timidité et dans la crainte des personnes ayant autorité sur moi. Mais un jour, dans la cour de récréation, recevant des moqueries, j'ai levé les yeux vers le ciel et j'ai dit : " Heureusement, il y a Dieu !". Dés ce jour je l'ai cherché, je me suis attachée à Lui, je me confiais en Lui, lui disais tout. Je l'appellais "mon tendre Pére", Jesus "mon frére bien-aimé" et le Saint-Esprit "mon meilleur ami".

Pourtant personne ne m'avait jamais parlé de Dieu. A l'age de 16 ans, j'étais allée au cimetière avec mes parents adoptifs pour aller à la tombe de Daniel, mon grand frére adoptif décédé à l'age de 22 ans. Il était proche de moi malgrè que c'était leur fils biologique. Je l'aimais très fort, il était mon frère et il comptait beaucoup pour moi, nous étions presque tout le temps ensembles. Puis, je me suis retrouvé face à une tombe israelite, le défunt s'appellait Isaac Z. . Le Seigneur m'a alors touché au plus profond de mon coeur, j'ai ressentie une grande compassion et un grand amour pour le peuple juif. Plutard lorsque j'ai lu ou vu des films, reportages sur la shoa, la guerre 1939-1945 contre les juifs, mon coeur était bouleversé : "Comment pouvait-on faire de telles choses ?" pensais-je. J'aime ce peuple et de tout coeur je souhaite que le salut en Jesus le touche, qu'ils reconnaissent et révérent leur Messie, le Oint de Dieu.

J'ai cherché le Seigneur, je me confiais en lui et reçu le don de parler en langue. Des lors, le Seigneur m'inspirait des chants en langues. Je chantais, je dansais pour mon Seigneur, je l'adorais de tout mon coeur, je me prosternais devant Lui. Il était tout pour moi, je passais des heures le soir à lui parler, assise dans mon lit, pourtant je ne connaissais aucune église. A cette époque je n'avais pas pleinement conscience que j'étais dans le vrai et l'ennemi en a profité pour me détourner et m'amener à pécher. Il m'a détournée vers les sciences occultes, je ne savais pas que cela provenait de l'ennemi, j'étais étonnée que les voyants ne parlaient jamais de mon amour pour Dieu et de ma recherche constante de Dieu, mais le Seigneur dans sa grande bonté m'a ramenée à Lui. Aujourd'hui, je m'en suis repentis, j'ai reçu le pardon de Dieu et sa délivrance.

J'ai vécu des échecs conjugaux, subie de la violence psychologique et physique, menaces de mort par mon concubin, il était infidèle envers moi, me trompait... Et pourtant, il se disait chrétien, mais ses actes démontraient bien le contraire. J 'ai élevé seule mes trois enfants durant 9 ans, puis je me suis mariée, et de cette nouvelle union est né notre fils, Jérémy. Nous avons connu beaucoup d'épreuves, de conflits, qui nous ont amené au divorce, mais le Seigneur nous a par la suite rassemblés à nouveau. J'espère de tout coeur par la Grace de Dieu, dans Sa miséricorde et Sa bonté pouvoir nous remarier non selon le monde mais par Le Seigneur et gardés du malin qui avait voulu détruire notre famille.

Oh vous qui êtes prêtes à vous unir avec un conjoint soyez prudentes, n'acceptez jamais de perdre votre pureté, notament pour faire "comme tout le monde", votre coeur vous pousse, vous croyez que cela vient de Dieu, mais l'ennemi de nos âmes lui aussi vous regarde et fait croire que cela vient de Dieu et fait de votre vie un enfer. J'aurais voulu ne pas avoir connu ces périodes difficiles, n'avoir qu'un seul mari. En fait, quand j'étais enfant, je ne voulais pas me marier, pas avoir d'enfant être nonne et consacrée à Dieu, mais l'ennemi connait les plans de Dieu et profite de l'ignorance de ses enfants pour tenter de déjouer les plans de Dieu, mais Gloire soit rendue à Dieu car Ses plans s'accomplissent toujours.

Durant ces périodes d'épreuves je ne mettais pas la faute sur Dieu, et je ne le fais toujours pas, car mon coeur l'aimait et l'aime toujours pour ce qu'Il est. Le Seigneur est tout pour moi, je lui consacre ma coeur et toute ma vie. Je suis dans la joie lorsque je vois ou reconnais l'un de ses enfants qui le chérissent, oui Il en est digne.

J'ai un grand amour pour mon Seigneur je l'aime de tout mon coeur et je veux l'adorer, l'honnorer parler de Lui, c'est pourquoi je le fais aujourd'hui a travers ce témoignage. J'aime et je chérie la douce présence du Saint-Esprit, je le révére, je joue aussi du tambourin lors des louanges, je ne connais pas le solfège mais c'est un don que le Seigneur m'a donné. J'aime quand le Seigneur se manifeste, mon coeur s'incline et se prosterne devant Lui. Je Le reconnais. J'aime quand Son onction descend sur nous, quelle merveilleuse présence, oh Saint-Esprit Bien-Aimé, mon ami de chaque jour, je te chérie de tout mon coeur.

Je veux être remplie de son amour, de son ardente compassion pour les âmes, être animée de son ardente intercession en faveur de sa création dont nous faisons parti, avoir la compassion des âmes. Le Seigneur me pousse à aimer mon prochain, à ressentir ce qui se passe dans leur coeur, à avoir compassion, Il m'a accordé la grâce d'être sensible à mon prochain, oh qu'Il soit béni pour tant de bonté.

Que le Seigneur bénisse chacun chacune abondament, et se révele toujours plus à nos coeurs. Alléluia !
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Témoignage d'Evelyne


Délivrée de l'occultisme

Je béni le Seigneur pour ce jour merveilleux où il m'a appelé des ténèbres pour me placer dans son admirable lumière.

Catholique, j'avais soif de la vérité, faim de la parole de Dieu, bien souvent j'ai regardé la croix, une barrière faisait obstacle, je ne pouvais comprendre le sacrifice de Jésus sur la croix.

Espérant un avenir meilleur, j'ai eu souvent recours à la voyance, l'astrologie ; Je pensais m'adresser à Dieu, me tirant moi même les cartes. C'était devenu une drogue, connaissant mon desert de souffrance, atteindre l'absolu.. J'ai connu l'abandon, l'humiliation, les coups, le chômage, la perte de ma maison, la maladie , l'enlèvement et le viol sur l'une de mes filles. Rien ne m'a étè épargné.

Désesperée, fatiguée, usée, j'ai crié à Dieu "Seigneur ou es-tu ?" dirigeant ma main dans tous les sens de la pièce. Aprés m'être calmée, très vite le Seigneur me répondit, un voile blanc et une lumière blanche intense, descendit sur moi. Dieu dans son amour a eut compassion de sa créature. Son amour m'envahit, remplit de sa paix divine. Mon rédempteur m'a sauvé pour l'éternité.

En 2003, je donne mon coeur au Seigneur de la Vie, réconciliée, dans la même année baptisée par immersion. Je rentrai dans la vie éternelle, une place m'etait réservée dans son Royaume de gloire.

Je suis heureuse de partager ce témoignage, espérant que ceux qui me lirons, trouverons un réconfort auprès du Grand Libérateur, Maître Divin, Souverain, à Lui soit la gloire pour l'éternité !

Aujourd'hui, je ne souffre plus, libérée de toutes mes chaînes, marchant auprès de Jésus, Prince du salut, n'accomplissant que des merveilles dans ma vie.
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Témoignage de Philippe


Ne jamais juger sur les apparences

Tout a commencé par une rupture. J'étais amoureux, je la trouvais belle, charmante, depuis longtemps je rêvais de fonder une famille, avoir des enfants, elle m'avait promis que nous en aurions un. Elle avait eu une fille d'une précédente union. J'avais repris les études et je terminais ma première année d'école des beaux arts. Nous étions ensemble depuis quatre ans. Je ne connaissais pas Dieu. Pour moi, Dieu, comme beaucoup de monde, était une invention humaine pour mieux asservir, avilir. Et ceux qui se disait chrétien ne me donnaient pas envie de l'être.

Notre union n'était pas déclarée, ce qui lui a permis, à la veille de mes examens de fin d'année, de me mettre à la porte de notre appartement, sans préavis, l'appartement était à son nom. Elle avait un amant depuis longtemps, je n'ai rien vu venir. Comme un enfant j'ai appelé mes parents pour qu'ils viennent m'aider à faire face à cette situation douloureuse. Il m'ont simplement répondu qu'il ne pouvaient rien faire pour moi et que ma situation s'arrangerait. J'avais une vie de famille qui ne me laissait pas le temps de côtoyer les autres étudiants, et je préférais la compagnie de ma famille. Je suis allé m'effondrer chez un de mes rares amis étudiant. Le lendemain j'ai pu négocier avec mon ex la possibilité de rester dormir sur le canapé jusqu'à la fin des examens. La petite, cinq ans et demi, m'a demandé de rester en me tendant ses jouets, elle ne comprenait pas ce qui se passait.

Ce même jour un des étudiants me proposa de venir à une réunion de prière le lendemain soir. Comme je ne savais pas quoi faire et que je n'avais pas envie de rentrer trop tôt j'ai dit oui. Le lendemain soir je suis allé, à cette réunion de maison. Quand je me suis assis sur leur canapé ils se sont mis à louer, chanter, danser devant leur Dieu invisible au nom de Jésus. Je suis resté prostré en me demandant ce que je faisais là. A la fin de la réunion un petit homme me demanda ce que je voulais. Je lui ai résumé ma situation présente. Il a simplement dit, en posant sa main sur mon épaule et en fermant les yeux : « Jésus, occupe toi de lui ». Il m'a tendu la main et m'a dit : « A la semaine prochaine, si tu veux ». Quand je suis sorti de là, je me suis juré de ne plus y mettre les pieds, j'en ai même ris, en me disant qu'il ne pouvait pas m'en arrivé plus qu'aujourd'hui. Après la rupture, la rue et maintenant les fous de Dieu !

Le lendemain, durant la journée, il s'est passé quelque chose d'étrange. Trois personnes de l'école sont venues me voir en me demandant si j'avais bien rompu avec ma compagne. Je leur ai dis que oui, mais le troisième, je l'ai attrapé au col et collé contre un mur en lui demandant pourquoi il me posait cette question. C'était en fin d'après midi et il m'a dit, apeuré par ma réaction : « ça ne se voit pas ». Je l'ai laché et il est parti. Je me suis alors introspecté. En moi, il y avait une grande paix. La souffrance intérieure que je trainais depuis des années avait disparu. J'étais bien, en paix et ca se voyait.

Le problème, c'est que ça se voyait. Quand je suis rentré chez moi, mon ex a vu aussi que j'étais en paix. Elle s'est alors enflammé de colère comme jamais je ne l'avais vu. Chose encore plus étrange, je voyais un voile blanc autour de moi qu'elle ne traversait pas. Je n'entendais pas ce quelle disait. Elle continuait a crier en faisant des vas et viens devant ce rideau. Mais quand elle dit : « Il va dormir ici avec moi ce soir. Et demain je ne veux plus te voir » le voile à disparu. Elle est sorti de l'appartement. C'est alors que j'ai plié le genoux et j'ai dis : « Toi Dieu si tu existes il faut que tu me tire de ce pétrin et qu'il ne dorme pas ici, en ma présence. » Je me suis alors levé immédiatement et suis allé à la fenêtre. Son amant partait. Elle est rentré sans dire un mot et est allé se coucher. Je n'ai pas beaucoup dormi.

Le lendemain matin, dans la classe, une voix s'est faite entendre. « Va voir ton ami Thierry, il a une place pour toi ce soir ». Je n'avais jamais entendu de voix de ma vie mais j'ai obéis. Il avait une place pour moi, chez lui, trois étudiants en agriculture avaient fini leurs examens et avaient déménagé pendant le weekend. J'avais une chambre pour finir l'année, j'étais soulagé. Problème, la voix m'a dit autre chose. « Demande à toutes les personnes de ta classe (40 élèves) de venir t'aider à déménager ce soir ». Je ne sais pas si vous connaissez la faune des écoles des beaux arts ! La plupart vous feraient changer de trottoir rien qu'à la vue, mais pas tous, il y en a des corrects. Je n'ai pas obéi à la voix. Je n'ai demandé qu'aux gens physiquement correct. Je leur avais donné rendez-vous à 17 heure. A 17H05 personne... 17H10 personne... 17H15 qui vois-je arriver ? Ceux à qui je n'avais rien demandé, ceux à qui je ne voulais rien demander. L'appartement de mon nouvel ami, Thierry, était deux immeubles à coté du mien, encore une surprise quand on sait que la ville est grande et que des appartements étudiant il y en a partout.

Résultat des courses, je faisais les cartons, je démontais les meubles, cinq personnes les descendaient, les chargeaient dans leur voiture (Diane orange). Du fait qu'il y avait trois chambres de libre, cinq autres personnes remontaient mes affaires et les mettaient dans une des chambres. A 18h30, quand mon ex est arrivée tout était fini. Je lui ai rendu les clefs. J'ai remercié tous ceux qui sont venu m'aider. Quand la dernière voiture est partie et que je me suis retrouvé seul dehors, une nouvelle voix s'est faite entendre. Elle ma dit « Tu ne jugeras plus aux apparences ». Dans mes vagues souvenirs un certain Jésus avait dit quelque chose comme ça. J'ai alors cherché qui était ce Jésus. Quelques temps après je lui ai donné ma vie.
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Témoignage de Claire


Dieu de paix et de lumière

Quand on me demande depuis combien de temps je connais Dieu, je répond "depuis toujours" car je crois en son existence depuis que je suis née. En effet, depuis toute petite, je ressens sa présence. Cela se manifestait par une grande paix permanente en moi et une grande lumière interieure. Quand je parle de mon enfance, je le décris comme un paradis tellement j’étais heureuse tout cela grâce à deux choses seulement : cette paix et cette lumière.

J'ai autrefois longtemps été catholique. Ma mère est catholique et mon père l'était aussi, puis il est devenu par la suite évangélique et cela fait 15 ans maintenant qu’il est converti. Il m’emmenait donc avec lui de temps en temps au culte quand je lui demandais et il m’exhortait sur beaucoup de choses qu’il apprenait en rapport avec Dieu.

Je me suis convertie il y a 4 ans maintenant, j’avais 15 ans, j’étais en terminal lorsque toute ma vie a basculé. Je faisais partie d’un groupe catholique de mon lycée à l’époque. Au même moment je fais peu à peu la rencontre de chrétiens évangéliques qui travaillaient dans mon lycée. J’avais une soif de Dieu énorme.

On dit souvent que les inconvertis avant de devenir chrétiens ont des écailles devant les yeux et c’est vrai. Pour moi, cela s’est fait de façon très bizarre. Une autre sœur qui travaillait aussi dans mon lycée m’a donné un livre qui s’appelait « Des questions qui reviennent toujours » de Werner Gitt. Je pense que par les différents livres que j’avais déjà lu Dieu m’avait travaillé, mais ce livre-là m’a vraiment éclairé.

Je me souviendrais toujours, j’étais assise dehors entrain de lire ce livre. Plus je lisais et plus je comprenais des choses sur mon passé, tout devenait évident et je ne voyais plus du tout les choses de la même façon, c’était merveilleux. C’est comme si en quelques minutes j’avais acquis un immense savoir. C'est à ce moment là que mes écailles sont tombés.

J’ai commencé à lire beaucoup de livres chrétiens et à parler avec de plus en plus de frères et de sœurs. L’uns de mes frères en Christ, un professeur de mon école qui était évangélique, m’a emmené dans son église. C’est là que je me suis faite baptisée. Ensuite, et à cause de la distance, j’ai cherché une église plus près de chez moi. Avec mes parents, nous avons longtemps prié pour trouver une église qui nous convienne.

J’ai poursuivi ma route avec Dieu, je lisais toujours des livres, la bible aussi, et je priais... A force de prières, nous avons trouvé notre église où nous sommes toujours. Par la suite, je suis devenue une des chanteuses du groupe de louange et j’ai fais de superbes rencontres.

Aujourd’hui, j’ai beaucoup de rêves dans la tête quant à la vie que je veux construire avec Dieu mais je sais que pour le moment, je dois m’affermir et faire le ménage dans ma vie.

Je peux dire que j’ai eu une vie difficile avec beaucoup d’épreuves dont certaines sont encore d’actualité. Ce qui est merveilleux la dedans, c’est le fait que malgré tout ce qui pouvait m’arriver, je gardais toujours en moi cette paix et cette lumière.
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